CSE du 18 novembre 📁
Crise à la DRH
La responsabilité de la direction est engagée et met toute l’entreprise en grave difficulté
Les élus ont lu une déclaration concernant la situation qui s’aggrave à la direction des ressources humaines.
La direction, par M. Fuchs, se dit concentrée sur ce sujet. Plusieurs mesures ont déjà été mises en place : une enquête sur les risques psychosociaux a été menée, (pour rappel c’est suite au droit d’alerte lancé par les élus) un calendrier des actions et des ateliers établis avec la direction du travail (plutôt à la suite de ses préconisations), sont en cours pour que les salariés puissent s’approprier leurs nouvelles missions dans leur pôle d’expertise et pour comprendre les liens entre chaque pôle. Il est annoncé des renforts d’une nouvelle personne extérieure voire de plusieurs. M. Echelard reconnaît, enfin, que « la situation n’est pas acceptable il faut maintenant effectivement agir », un médecin du travail arrivera le 15 décembre. La situation à la DRH est extrêmement préoccupante, il faut voir ce qui est prioritaire, il faut aussi lui apporter un soutien notamment avec Anne-Marie Morvan. Mais il faut des soutiens extérieurs, nous n’avons pas le choix c’est une évidence poursuit le président. Un travail soutenu sur la solidarité et le collectif est indispensable. « C’est à l’entreprise de prendre ses responsabilités mais avec des réserves tenant compte des cas individuels ». Le président propose de déclencher un CSE extraordinaire sur ce sujet capital très prochainement. Les services de la direction du travail sont au courant du sujet, « mais la transparence ne disculpe pas », conclut M. Echelard.
Pour la CGT, ce discours de la direction n’est que le prolongement de ce que nous avons déjà entendu depuis le printemps 2020. Les pansements superficiels ne suffisent pas. Les différents « limogeages déguisés » à la DRH, depuis plus d’un an, traduisent une gestion anarchique et irresponsable de la part de la direction. Cette crise à la DRH n’est qu’un symptôme d’un dysfonctionnement majeur, car cette gestion a un impact direct et très fort sur les autres salariés en souffrance dans l’entreprise, et qui attendent des mesures correctives ou d’accompagnement rapides. Nous demandons une fois de plus que la direction se mette immédiatement en conformité avec son obligation légale. La CGT est prête à envisager toutes les actions possibles pour faire respecter cette obligation.
Les orientations stratégiques de l’entreprise d’ici à 2025
Un contexte tout à fait particulier dû à la hausse du prix du papier qui n’avait pas été budgétée. La stratégie numérique est réaffirmée. « Être présent, partout, tout le temps et sur tous les supports pour que nos lecteurs soient addicts de nos contenus » commente monsieur Fuchs. La mutualisation dans le groupe sera renforcée pour optimiser les coûts. Une augmentation du prix de 0,5 centimes est validée pour mars 2022. Pourquoi l’augmentation pèse uniquement sur le papier alors que c’est lui qui rapporte le plus ? La direction n’a pas envisagé d’augmentation en lien avec celle du papier du pack famille (abonnement print et web) ! Une fois de plus c’est uniquement le journal papier qui morfle. Sur 100 000 abonnés numériques 24 000 auront aussi du papier, à peine un quart ! Les audiences sont en baisse alors un plan d’action est mené sur les sports et de nouveaux partenaires sont recherchés. Mais la direction s’obstine à vouloir supprimer des postes pour continuer à dégraisser la masse salariale. Le plan de départ à l’industrie en fait partie. En 2023 après la fermeture du site d’Angers 21 salariés rejoindront les équipes de Nantes et Rennes.
Nous demandons que les embauches qui correspondent aux remplacements des salariés partant à la retraite soient identifiées en tant que tels et non comme seule embauche, à ne pas confondre.
Intrasipa
La direction veut harmoniser les statuts des salariés d’Intrasipa qui viennent d’entreprises différentes (Ouest-France, Publi Hebdos, Additti…) et occupent parfois des mêmes postes avec des salaires et des statuts différents. Elle veut aussi que ces derniers puissent bénéficier des prestations et œuvres sociales du CSE. Cela passera par une discussion avec chaque salarié dont environ une dizaine ayant encore un contrat Ouest-France. A contrario, quelques salariés repartiront dans leur entreprise d’origine. Les modalités devront être discutées avec les élus du CSE stipule son secrétaire car cela n’est pas sans incidences pour l’ensemble des salariés. La CGT alerte sur le fait que certains salariés sont déjà partis en négociant un « sac à dos social » afin de compenser les avantages perdus. Nous serons vigilants à ce qu’ils ne soient pas rétribués deux fois plus que tous les autres salariés.
Le parcours managérial pour les nouveaux manageurs
C’est un nouveau parcours de 7 jours au total sur dix mois au final car deux mois devront s’écouler entre chaque module (4) dont le dernier ne prend qu’une journée. Six promotions sont programmées, quatre en octobre et deux en janvier. La CGT rappelle à la direction avoir négocié avec succès que toute nouvelle candidature d’encadrant soit obligatoirement examinée par un cabinet de recrutement extérieur afin d’évaluer et valider les capacités indispensables à l’encadrement. Les erreurs de casting subies depuis des années sont en cause dans la majorité des cas de souffrance au travail. La CGT demande quel constat a été fait suite au précédent parcours managérial. Et comment la direction explique-t-elle la hausse des arrêts maladie et si des profils ont été reconnus comme non compatibles à ce poste d’encadrant ? La direction reconnait qu’aucune évaluation ni aucun suivi n’a été fait suite au premier parcours et que ce cursus n’est qu’une boite à outils. Or, elle affirme pourtant que « tout salarié ne peut pas devenir manageur ». La direction se dédouane à minima de ses responsabilités, et pour la forme, mais ne va pas jusqu’au bout. Ces modules n’abordent d’ailleurs ni les instances représentatives du personnel ni le droit du travail.
La CGT précise que ce n’est pas un sujet passionnant, comme le dit monsieur Fuchs, mais un sujet grave dont dépendent la santé et la qualité de vie au travail des salariés. Sachant qu’aujourd’hui encore des salariés subissent ce que nous considérons comme du harcèlement, de la misogynie, du racisme. « Si de tels comportements persistent ces personnes ne sont pas dignes de rester dans l’entreprise » répond Matthieu Fuchs. Dont acte.
Cotisations retraites complémentaires
La reprise des cotisations retraites varie entre moins 150€ pour ceux qui ont été trop ponctionné sur la tranche 2 et jusqu’ à plus 1200€ à rendre. Ces montants seront reversés par l’entreprise à Audiens sur 12 mois. Le rattrapage de l’année 2021 concerne la période de janvier à octobre 2021 dont le taux n’a pas été rectifié. Pour les temps partiels (cotisation au prorata du temps de travail) il n’y a pas d’incidence. Par contre, pour ceux qui ont été en arrêt maladie long, au-delà de six mois, qui ne sont donc plus rémunérés par l’entreprise cela déclenche un abattement sur le plafond de la tranche B et n’est pris en compte que si l’arrêt démarre au 1er du mois. Pour les salariés qui n’ont pas notifié dans leur courrier qu’ils peuvent rembourser en une seule fois il faut se rapprocher de Jean-Georges Chatelet afin de déclencher cette possibilité.
L’entreprise n’a même pas eu la décence d’affirmer que l’erreur leur incombait !
Activités et publications : Infolocale veut « chercher plus de contenus »
Après sa création en 2008, Infolocale passe à la vitesse supérieure et a l’ambition d’« aller chercher encore plus de contenus », résume David Moizan, chef du service infolocale. La plateforme et son support mène actuellement des tests en Mayenne pour déployer, en plus des infos services – « des événements » – qui nourrissent les blocs infolocales des pages du journal et du site web infolocale, deux nouveaux produits : les activités et les publications. Les activités indiqueront les activités des associations, « notre source d’inspiration, c’est l’ABC des loisirs ». Les publications seront des comptes rendus d’assemblée ou d’autres publications. « On va leur proposer de nous transmettre ces infos qui pour beaucoup nous échappent. »
Et qui va modérer les activités et les publications ? Pour l’instant, pas les secrétaires d’agences qui continueront à traiter les événements, mais le support Infolocale, où six personnes s’y attèlent actuellement. « Le modérateur vérifie l’orthographe, la cohérence, est ce qu’il n’y a pas un loup, etc. « Les publications sont plus épineuses à traiter, reconnait David Moizan. » Et la masse de travail qu’il y aura à traiter peut s’avérer énorme alerte les élus. Réponse : « Si l’opération est un succès, alors on aura à faire appel à des modérateurs externes et des algorithmes. »
Ces deux nouveaux types de contenus seront exclusivement diffusés sur la plateforme web infolocale (pas sur le print) et une partie d’entre eux, de manière parcellaire, sera diffusé sur la plateforme ouest-france.fr, dans des « blocs providers » (sur ordinateur, ou via des teasers sur mobile), des espaces où sont rapatriés du contenu extérieur.
Les élus ont proposé que pour ces publications, un texte soit ajouté pour indiquer clairement que ce contenu provient des sources. Car pour eux, le publirédactionnel gratuit est la question, il faut que cela soit clairement signifié afin de ne pas dégrader l’image du journal. Autre inquiétude : voir les correspondants être privés d’une part de leur travail. « Chacun ici connait la difficulté à avoir des correspondants dans certaines zones, indique Philipe Boissonnat. Ensuite, on n’a plus l’envie ni les moyens de faire de petits comptes rendus comme ça dans nos pages. Dans le print, on veut surtout faire de l’info travaillée. » Et en cas de doublon (compte rendu traité par un correspondant et envoyé par la source en publication), « ce n’est pas grave, l’un n’interdit pas l’autre », car les publications n’iront jamais dans le print. Et demain ? « Le but du jeu, ce n’est pas d’habiller Pierre pour déshabiller Paul. »
Taboola
Optimiser les revenus soit, mais pas à n’importe quel prix. Les pubs programmatiques qui s’entrechoquent avec des faits divers posent question. Cela ne s’aligne ni sur notre charte ni sur nos valeurs. Le problème du desk c’est qu’il n’a pas la main, seule l’équipe Additi a une maîtrise à 99% mais avec une réactivité qui peut prendre jusqu’à plus d’une heure, coté réactivité c’est contestable. Pour Fabrice Bazard directeur des activités numériques de Sipa, le process est maitrisé mais imparfait, le zéro défaut n’existe pas, c’est pour cela qu’il faut conserver un process manuel. Les faits-divers sont toujours sensibles pourquoi ne pas bloquer la pub se demandent les élus. La réponse, « non ce n’est pas justifiable et nous ferait perdre trop de recettes » (quand le tag no pub était systématique pour les faits divers, Fabrice Bazard estime que la perte de revenus équivalait à -25 %). Il rappelle que sur une année, Taboola, « c’est autour de 5 millions d’euros, soit un tiers des recettes publicitaires sur le numérique ». Monsieur Echelard appuie sur le fait que ce sujet est sensible et que nous sommes dans une situation imparfaite. Il demande si un processus simple et rapide pour alerter existe. Non, Philippe Boissonnat répond d’appeler le 67 07 numéro de la rédaction en chef de jour. Monsieur Echelard demande à avoir un système de bouton rouge direct qui permet d’alerter la bonne personne et conclu par : « Améliorons le processus ».
Droit voisin
Avec Facebook, un préaccord a été défini et les éditeurs qui le souhaiteront pourront souscrire à un nouveau service, Facebook news, et seront rémunérés pour ce service. Avec Google, c’est plus compliqué, « nous sommes très loin d’un accord avec cet acteur », souligne Louis Echelard. La direction précise qu’aucun des revenus potentiels issus des droits voisins n’a été provisionné dans le budget de Ouest-France. La position de l’Alliance est de continuer à conduire les négociations en y ajoutant Apple et Microsoft. La création d’un organisme de gestion collective pour la presse a été déposé, pour lequel Ouest-France est favorable pour l’avenir. « Nous espérons pouvoir toucher des revenus supplémentaires. Mais si c’était le cas cela ne compenserait pas l’augmentation du papier. Il n’y a pas que le sujet des revenus attendus, pour nous le devenir des contenus que ces acteurs exposent dans leurs services est tout aussi important. Nous ne souhaitons pas être des sous-traitants de ces gens-là » affirme monsieur Echelard.
Disparition de postes de SR
« Nous vous en avions fait la présentation détaillée à plusieurs reprises en lien avec la nouvelle pagination diminuée » s’étonne Philippe Boissonnat, rappelant que « les diminutions se SR étaient différés à décembre » de façon à ajuster le redéploiement prévu avec les équipes sur place et que « des moyens en plus ont été mis en place dès septembre pour le SR web ». Après un point d’étape réalisé avec les managers concernés, il a annoncé qu’il n’y aurait pas de suppression de poste prévues dans le Calvados ; un poste à 80 % de CDD en moins en Mayenne ; un poste de 60% de CDD en moins (mais un mois de CDD en plus) et un titulaire qui passe de 80 à 100 % ; un poste de 80% en moins en Vendée. Pour le Morbihan, plus 1,7 à septembre 2022.
Dans le Finistère, l’effectif test est maintenu temporairement, dans la Manche l’effectif SR restent à 7,8. La CGT rappel qu’il avait été annoncé que les rédactions locales seraient dotées de deux CDI. La direction précise que cela devrait être le cas mais pas avant fin 2022 (sous réserve de départs de CDI actuellement en place lors du prochain plan de mutation). Elle n’a donc pas respecté ses promesses. Sachant qu’Il y a toujours du retard sur les postes à pourvoir.
Déménagement de la tour aux Veyettes
Le budget global sera de 14 millions et ne comprend pas la Chevrolière. Si la direction annonce que les salariés auront droit à la parole à travers 14 ateliers prévus avec le Cabinet Génie des lieux. Les élus redoutent qu’avec un projet déjà budgété et soumis à de nombreuses contraintes techniques, cette opération de démocratie participative ne soit que cosmétique, avec des ajustements possibles à la marge. Les élus rappellent qu’avoir le droit à la parole et être entendu avec des conséquences concrètes n’est pas la même chose. Il ne sert à rien de faire perdre du temps à tout le monde. Les travaux de la tour seront réalisés tout au long de l’année 2022 en une seule tranche. Le transfert des salariés se fera dans la semaine du 9 au 16 décembre 2021. Le service social et celui de santé au travail seront transférés dans un bâtiment modulaire qui sera situé entre la tour et Additi.
Quant à l’opération sur Rennes du démontage des Nohab 2 et 3, elle est prévue entre le premier et second trimestre 2022. Une évolution des espaces tertiaires est aussi prévue, pour exemple la direction industrielle descendra d’un étage. Matthieu Fuchs a demandé à Bruno Tracou de faire un état des lieux sur le secteur industriel du matériel. La CGT alerte à propos du site de la Chevrolière qui n’a pas de représentants du service bâtiment lorsqu’il y a un sujet « travaux » à l’ordre du jour de la réunion des délégués de proximité.
La réfection du bâtiment de la ferme est aussi au budget de 2022 mais dépendra des arbitrages de la direction.
Sondages sur les intentions de vote blacklistés
« Uniquement à ce sujet, les autres sondages ne sont pas exclus. Les journaux du groupe font chacun le choix de leur ligne éditoriale, mais nous ne sommes pas très éloignés. Les échanges entre Marc Dejean et François-Xavier Lefranc laissent penser que nous sommes dans une grande communauté de pensée. Aucun partenariat entre Ouest-France et France 3 n’est envisagé.
En cas de décès : vérifiez si votre dossier est à jour !
En cas de décès du ou de la salariée, la procédure passe par le service social qui aide et accompagne la famille. Le service rémunérations y ajoute les éléments de salaire. La constitution du dossier dépend beaucoup de la ligne successorale, aucune durée n’est établie, chaque dossier est personnel. Quant au montant, la direction renvoie sur le service social et sur le site intranet. La CGT alerte sur le fait qu’il n’est pas mis à jour (dossier : Manuel social et prévoyance). Soyez tous vigilants avec votre déclaration à Audiens pour les journalistes et les cadres, et non plus Zuric mais aujourd’hui Tokyo Marine, pour les employés et ouvriers. Ce dossier se doit d’être mis à jour régulièrement à chaque changement de situation car ce n’est pas l’entreprise qui détient ses éléments. Une remise à jour du site est nécessaire et doit être envisagée reconnait la direction.
A quand un système numérique pour répertorier les dépassements horaires ? Avec Kélio ? Avec Poga ?
Que nenni, aucun respect du dépassement du temps de travail n’est annoncé. A ce jour, cela n’existe pas sur Poga. Il n’est donc pas envisagé de le déployer sur Kélio car, selon le cahier des charges qui a été fait depuis trois ans, Il était question de seulement retranscrire l’existant de Poga selon Katia Bertonnière pour qui « Il s’agira d’accentuer la vigilance des gestionnaires des temps de travail. » Kélio est un outil de gestion des temps d’absence précise-t-elle. C’est bien là le souci. Les élus s’offusquent de ce retournement de situation. Cet outil sert à gérer les plannings et les organisations de travail des équipes. La CGT demande combien ce module supplémentaire couterait, aucune réponse. La direction nous aurait menti pendant trois ans ? Ce qui est clair c’est qu’à ce jour elle ne juge pas ce sujet prioritaire et renie même leurs affirmations précédentes. Il avait été précisé aux élus, lors de précédents CSE, qu’il était possible de configurer Kélio pour permettre au salarié de saisir dessus, plus simplement, ces dépassements horaires, et non plus sur des bordereaux papier.
Ce qui est certain c’est que l’outil n’est toujours pas prêt pour la rédaction, et ce malgré de très nombreuses heures, implications et investissements au niveau du groupe de travail spécifique. Où est le problème ? Cela va devenir urgent car il n’y aura bientôt plus de service après-vente de Poga. La CGT aimerait savoir où en sont les avancements et quels sont les blocages spécifiques au secteur de la rédaction ? Est-ce que Kélio est le bon outil adapté à l’entreprise qui a beaucoup de spécificités ? Serait-ce encore une erreur d’appréciation quant au choix de l’outil de gestion des temps ? Le nombres de modules supplémentaires déjà déployés et ceux attendus auraient-ils dépassés le budget ? Cela fait écho à un autre outil, Eidos, avec lequel les déploiements se sont avérés très chers et ce n’est toujours pas abouti. La gestion des outils s’avère être un sujet très mal maitrisé et qui fini par plomber les budgets.
Rappel du droit d’accès au planning personnel pour tous les salariés.
Les ADD sont les référentes et seront sensibilisées voire formées sur la gestion des compteurs car beaucoup de questions remontent encore à la direction car elles ne savent pas toujours répondre, selon madame Bertonnière. Elle ajoute qu’elles aborderont des notions de droit du travail. Ont-elles reçu toutes les informations nécessaires. Et, ces questions particulières relèvent-elles de leur fonction ? Néanmoins, un manager ne peut pas refuser l’accès au planning personnel d’un salarié et ça prévaut également pour le compteur.
Bulletin de paie : Congé CP A + 1 sur de nombreux bulletins de salaire, question du précédant CSE
Cela date de 2018, date du changement de période de référence. Il avait été permis la prise de congés payés par anticipation sans aucune obligation de réguler la situation et pouvant garder ce reliquat jusqu’à la retraite. Ce qui se voit surtout sur le mois d’aout. Un vrai jeu d’écriture pour que le salarié ne soit pas perdant et c’est le cas si vous avez des lignes CPA+1 quand les congés payés sont mieux valorisés c’est la valeur du jour de congés qui compte. Cela n’a aucun impact sur vos jours de congés, seulement sur leur coût pour l’entreprise.
Une fois de plus nous n’avons pu terminer l’ordre du jour du CSE. Ce n’est pas sans avoir alerté la direction, maintes et maintes fois, afin de trouver une solution mais elle reste sourde. Or, cela entraine des CSE bis sur des dates non prévues qui mettent les élus en difficultés dans leur planning et celui de leurs équipes. La direction se doit de perturber le moins possible les organisations de travail, ou de mettre en place de réels remplacements des élus dans leurs équipes.