Pas d’Intelligence Artificielle Générative sans contrat social


Pas d’Intelligence Artificielle Générative sans contrat social

« Il y aura toujours une validation humaine » affirme Philippe Boissonnat.
Ce sont bien les femmes et les hommes qui sont aux commandes. Ces machines ne comprennent absolument pas ce qu’elles génèrent. Le résultat est une accumulation de probabilités et donc une altération de la vérité. Les hallucinations (biais, erreurs) sont aujourd’hui, a un taux de 10%, juge incompressible.

La presse est un enjeu de démocratie. D’ailleurs, Ouest-France est le seul media français invite a rejoindre le comite consultatif de la Wan-Ifra (Association mondiale des journaux pour défendre la liberté de la presse) sur l’IA, aux cotes de Reuters, Prisa, USA Today, Schibsted et Dow Jones. Esperons que cette opportunité sera porteuse d’un avenir du journalisme non synthétique. Ces nouveaux outils ne doivent pas toucher au cœur de métier. Et, ils doivent être analyses au regard des taches impactées et celles envisagées par le prisme de leurs impacts sur les salaries et les organisations de travail. Tous ces tests même s’ils proviennent des salaries s’avèrent s’accorder avec l’objectif de la stratégie économique et financière de l’entreprise qui vise prioritairement a un meilleur référencement.

Stop au « d’abord on teste » si le déploiement échappe a l’étude d’impacts partagée avec les représentants du personnel. La CGT insiste sur le fait que les IAG doivent être traitées sous tous les angles visibles et invisibles, en amont, afin que les salaries ne revivent pas de manière subie, les impacts non maitrises lors du passage au web first.

Moins de tâches dites rébarbatives devra diminuer le temps de travail

Un comite d’évaluation est constitue avec pour missions de se prémunir des risques et accidents afin de valider le déploiement progressif des tests qui passeront la dernière étape auprès du CODEX. David Dieudonne, en charge de l’intelligence artificielle au niveau de la direction générale, a été a notre écoute et valide l’entrée de l’IAG en tant que risque psychosocial, dans le DUERP et le PAPRIPACT. C’est a souligner. Nous attendons de consulter de plus prés ces deux documents.

A ce jour, tout résultat doit être contrôlé par l’homme, or la charge mentale est plus forte sur ces taches de contrôle et vérification. Quant a croire que, se délester des taches dites rébarbatives serait la panacée est un leurre. Les études démontrent que notre cerveau est incapable de réaliser des taches dites complexes toute la journée. Une telle situation nous mettrait gravement en danger. Il est prouve que les taches rébarbatives ou simples permettent a notre cerveau de souffler et donc d’éviter le burn-out. La définition de ces taches « sans aucune valeur ajoutée » et « qui éloignent le salarie de son cœur de métier » reste trop imprécise. Néanmoins, si ces taches devaient être confiées a des robots et si par conséquent nous étions amenés a ne réaliser que des taches dites a valeurs ajoutées, alors pour préserver notre santé mentale, le temps de travail journalier devrait absolument être réduit.

Pour la CGT, avant tout déploiement, il est indispensable d’établir un contrat social

Pour la CGT il est avant tout question des salaries qui se serviront de ces outils, dans un collectif de travail. Il est donc indispensable de démarrer par la définition de l’IAG, d’en définir son statut dans le cadre éclaire par la stratégie de l’employeur. La priorité de la direction a été de protéger, sécuriser ses données (datas). La priorité de la CGT est de protéger les salaries qui seront dotes de ces outils. Nous demandons d’établir un contrat social qui s’appuiera sur :

– La définition de ces outils avec la constitution d’un registre des outils
– La définition du rôle de chacun de ses outils
– L’écriture d’une charte incluant les règles et limites de la programmatique
– La préservation des emplois et de l’employabilité des salaries impactes

  • Clause de non-licenciement
  • Mise en place de formation
  • Cartographie des taches impactées et des services
  • Étude des gains (de temps …) et des pertes (contrôle…)
  • Plan de prévention en amont de la validation des déploiements

– La préservation de la santé psychique des salaries

  • Étude des impacts sociaux et psychosociaux
  • Étude des impacts dans les organisations de travail
  • Accompagnement individuel au changements technologiques
  • Accompagnement au changement des nouveaux process technologiques
  • Une étude des Impacts Femme/Homme

– La description des périmètres fonctionnels, intellectuels de chaque expérimentation
– La définition des objectifs professionnels et économiques
– La définition de la responsabilité en cas d’erreur
– La valorisation/évolution des métiers a prévoir
– La définition paritaire de critères d’évaluations et de suivi des déploiements
– Aucune mise en production avant consultation au CSE comprenant les études des impacts a court moyen et long terme
– L’étude des couts :

  • Financier de développements informatiques, générateur d’un propre LLM (outil conversationnel entre l’homme et la machine, en langage naturel), hébergeurs, serveurs…
  • Humains
  • Environnemental : Indicateurs de suivi : conso énergie ….

– Une négociation du partage de la valeur a redistribuer aux salariés

 

➡️ PDF : L’Intelligence Artificielle Générative

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