CSE du 11 juillet 📁

Les annonces à retenir des membres du nouveau directoire :

Pour François-Xavier Lefranc : « Le journal de demain est un projet qui va toucher tous les métiers »
Pour Fabrice Bazard : « La clé du succès c’est d’avoir un portefeuille d’abonnements print et web. Résister, innover sur le papier et accélérer sur le net par la diversification des produits. »

Pour vos élus CGT, le respect de dignes conditions de travail et conserver son employabilité quel que soit son statut, restent les priorités et seront scrutés à la loupe.

L’activité de l’entreprise

Moins 10% de vente à l’exemplaire dans les kiosques.Une nouvelle baisse annoncée aux élus du CSE mardi 11 juillet. En cette période estivale, les élus CGT, s’étonnent que le journal papier ne soit pas proposé à la vente dans tous les campings de notre zone de diffusion alors qu’ils sont complets pour la plupart. La direction reconnait qu’effectivement le sujet est indiscutable! Incroyable.

Le pack famille est en progression de 12%, quand le pack numérique seul atteint les 19%. Or il est capital de coupler l’abonnement web à l’abonnement papier, celui qui nous permet de continuer notre mission.

Les audiences numériques sont en retrait par rapport à l’objectif affichant un moins 16 %. Cependant la récente rubrique télévision fonctionne, un exemple de diversification. D’autant plus que les nouveaux algorithmes de Google sont axés sur les thématiques plus légères. Cela doit permettre aussi de faire rayonner la marque au-delà de nos territoires.

Quant à la publicité papier, c’est une belle remontée de plus 13%, quand la pub numérique est en forte baisse.

Selon Fabrice Bazard « Pour que Ouest-France puisse continuer à être sur la place, puisse investir et rester indépendant il faut 25M€ d’euros. Le coût du papier est à la baisse,ce n’est pas inatteignable, nous devons contenir l’érosion du journal papier,trouver un chemin et des victoires rapides. Le «journal de demain» est un projet vigoureux. Le prix doit rester en dessous d’1,50€.»

Pleins phares sur la vidéo

Aujourd’hui elles font en général une minute trente, demain il faudra passer entre cinq, six voire douze minutes.« C’est un chantier long il faudra apprendre à faire ça » précise François-Xavier Lefranc. Il est question de sujets originaux et de territoire, plus de portraits, d’approfondissements. Il y aura de la formation, des renforts de moyens tel que le studio vidéo et cela passera aussi par le recrutement de nouvelles compétences, car « la vidéo c’est un vrai métier comme la photo.C’est une nouvelle façon d’écrire l’information, c’est un beau défi pour la rédaction ». Cependant, la direction n’envisage pas d’augmenter les tarifs du numérique tant que nous sommes dans l’accélération. Pour la CGT, il n’y a jamais eu de décélération depuis le démarrage de la plateforme. Les salariés n’ont même plus le temps de regarder dans les rétroviseurs. Ce travail à un coût humain et financier qui se doit d’être répercuté à sa juste valeur.

 

France Live créé dans l’objectif de concurrencer Google devient rentable juste ce mois-ci. les partenaires de presse qui s’étaient désengagés reviendront-ils? Ouest-France a porté tous les investissements et pris tous les risques, alors coté ticket d’entrée le prix risque de ne plus être le même. La CGT y compte bien.

Le journal de demain, une équipe pilote sera nommée nous affirme François-Xavier Lefranc. La restitution des rencontres avec les lecteurs en juin 2023 est en cours. 158 participants, lecteurs et non lecteurs. Le panel est constitué de gens qui souhaitent participer à des études et des personnes qui ont répondu aux annonces dans le journal. « Ces volontaires ont reçu une compensation financière ce qui permet d’assurer leur présence » précise la direction pour donner suite à notre étonnement. Quantaux « salariés volontaires leur journée a été compensée ». Les élus CGT, s’inquiètent du si petit nombre de participants. Comment en faire une synthèse représentative et directrice de nouveaux axes décisionnels? Il y a déjà là un enseignement à en tirer. Ce n’est qu’une partie dite «macro» de toutes les autres études tente de rassurer la direction. Les élus CGT resteront vigilants.

Il n’y a pas une politique sociale mais bien plusieurs

François-Xavier Lefranc affirme : « Oui nous croyons au dialogue social de qualité ……. il est important d’avoir des salariés engagés. L’engagement est pris quant à une politique volontariste concernant l’égalité professionnelle et sur le remplacement des départs à la retraite à la rédaction. En revanche, il n’est question d’aucun engagement pour les employés, une fois de plus laissés pour compte. Peu de perspectives d’évolutions professionnelles s’offrent à l’horizon. Or, ces salariés font partie intégrante des équipes de la rédaction, numérique inclus. Les élus CGT, rappellent l’alerte sur la précarité à la rédaction en 2017: plus de 22% chez les journalistes, et plus de 18% chez les employés. La direction de l’époque a traité le sujet uniquement par l’embauche de journalistes. En 2023, c’est près de 40% de CDD qui occupent des postes d’employés. C’est bien une politique sociale a plusieurs vitesses basées sur le statut. La CGT ne peut valider de tels agissements. Les secrétaires d’agences n’ont d’ailleurs pas été payées, comme tous les autres salariés le 28 juin. Une erreur répond le DRH. Faux pour la CGT, cela était délibérément en lien avec la signature d’avenants en cours, nous en avons la preuve. Un comble et surtout du jamais vu dans l’entreprise. Est-ce ainsi que l’on traite les salariés désormais? Quant à a politique sociale chez les cadres, elle se résume au numérique, la data, l’informatique et passe par des recrutements ciblés sur de nouvelles compétences mais à des coefficients d’entrée qui déséquilibrent les coefficients de référence dans l’entreprise. Les augmentations restent individuelles et passent plus souvent par une prime que par un échelon. Et ce, bien sûr au détriment d’une augmentation collective créant ainsi du clivage dans les collectifs de travail. Les postes de cadre ne sont traités qu’au cas par cas dans la discrétion des conciliabules et ce couvert par l’absence d’une grille des salaires publiée.
Selon le cabinet d’experts, les risques psychosociaux sont forts. Ce n’est pas un scoop! Charge de travail, difficulté de soutien en cas de pic d’activité, conséquences des réorganisations, changements d’outils et process, la coupe est pleine. Malgré nos relances depuis des années, la direction n’anticipe pas tous ces paramètres pour garantir la santé de ses salariés. Et les dégâts sont nombreux et fréquents. Quand et comment la direction s’emparera-t-elle enfin de ce sujet?

L’absentéisme
est d’ailleurs en forte progression, plus 42 %, nous pouvons y établir un lien. Nous savons, par exemple, que les arrêts courts sont compensés par la redistribution des tâches sur les autres salariés du collectif. Celui-ci se voit donc impacté directement par la dégradation de ses conditions de travail. C’est un cercle sans fin, mortifère et récurrent. Après de multiples menaces de notre part, la direction a enfin daigné se mettre sur le chemin de ses responsabilités légales en matière de santé et sécurité. Un préventeur a été recruté à cet effet. Bien tard, car la direction n’est toujours pas en conformité malgré le renforcement de la loi, qui impose désormais aux entreprises, depuis le 1er juillet 2023, de déposer ses documents d’évaluation des risques sur un portail numérique national. Or le DRH nous répond que ce document ne sera présenté aux élus que lorsqu’il sera finalisé en interne… Quant aux actions obligatoires qui en découlent… La souffrance au travail a encore du temps devant elle pour se répandre. Nous sommes abasourdis de voir une entreprise se moquer à ce point de la législation. Appeler les gendarmes? Même pas peur non plus.
Quant à l’absence de revalorisation générale depuis plus de dix ans et l’inflation galopante du coût de la vie, pour Fabrice Bazard, cela doit être appréhendé en lien avec la performance financière de l’entreprise. « Quel journal aujourd’hui croit encore au journal papier sur la scène nationale? Nous oui. Le journal de demain doit être un motif de motivation pour les salariés avec des nouveaux projets et missions. Tout n’est pas financier, venir avec le sourire au travail est un moteur. » Les experts ont signifié :» Il est également indispensable de considérer que la pérennité d’une entreprise réside fondamentalement dans sa capacité à mobiliser les salariés qui sont au cœur de la stratégie et du projet. Une mobilisation qui passe par un projet partagé, mais aussi des perspectives, une reconnaissance et une évolution des compétences adossée à une politique de formation adaptée à chaque métier, des revalorisations salariales, etc. Autant d’investissements humains qui ne peuvent être opposés à la nécessité des investissements techniques et technologiques.» La CGT insiste,tous les salariés sont engagés et les performances ainsi obtenues sont collectives. Redistribuer est légitime.

L’évolution des contenus des Cahiers sports des dimanches et lundis à la rentrée 2023

L’objectif : plus simple à fabriquer pour les salariés et plus simple à lire pour nos lecteurs. Sur les contenus: moins de comptes rendus et plus de valeurs ajoutées. Des ateliers ont eu lieu, un travail d’ailleurs entamé depuis 2016. Pour rappel, la première réduction de la pagination date de 2018. Aujourd’hui, les sujets se recentrent autour du sport amateur, du magazine, des dossiers et enquêtes. Prolongation, la verticale web dédiée aux sports, axée sur des articles en dehors des matchs, émane particulièrement de ces retours.
L’organisation de travail de la rédaction sportive évitera ainsi des horaires de fabrication trop tardifs sur des contenus dits, les moins lus. Les tests sont prévus en septembre/octobre sur le 35, 44 et 50. Résultats et classements resteront dans l’édition papier. La direction voit ça comme un plus pour les correspondants sportifs, ce qui leur permettra d’amener de la valeur ajoutée par des déclarations, de l’interview. Selon l’étude de lecteurs en décembre 2022, il y a une forte demande sur des portraits de joueurs. La CGT attend un retour avant un éventuel déploiement.

Les déménagements des rédactions

Prévu en décembre à Saint-Nazaire. Les élus ont demandé le report de la consultation du projet, tant que nous n’aurons pas les réponses à nos questions. Quant à celui de Redon, le bail n’a pas été dénoncé, le projet reste à l’étude malgré un problème d’accès au réseau internet. De plus Additi ne rejoindra plus ces locaux. Pour les élus CGT, un lieu de travail sans accès aux personnes à mobilité réduite est incompatible avec la politique du handicap et ne pourra obtenir notre accord.

 

Travaux à la rédaction de Saint-Brieuc

Les travaux pour remplacer les fenêtres qui prenaient l’eau devaient démarrer en juin pour une durée d’environ un mois. Pour le responsable du service Bâtiments les «travaux se sont déroulés du 2juin au 16juillet ». Le déménagement est reporté en septembre. Sommes-nous dans la même entreprise? Dans les faits, les travaux ont commencé le 26 juin et étaient terminés mi-juillet, pour mieux accueillir les stagiaires dans la sérénité. Travaux réalisés avec une porte d’entrée inaccessible et des bruits de perceuses en fond sonore, sur une période où un maximum de salariés étaient en présentiel. Mais quelle importance?

Évolution d’organisation à la DCM, Olivier Porte en simple intervenant

Nolwenn Pasquier devient la nouvelle directrice Marketing de la DCM (Direction commerciale et marketing),la partie commerciale en moins. Une fois de plus cette réorganisation avec des changements de rattachements nous est présentée comme actée sans que vos élus n’aient pu en échanger avec les salariés concernés, environ 90, alternants compris.

Les dispositions pour alléger les conditions de travail des salariés en fin de carrière

CET (compte épargne temps), congés d’âge, entretien de fin de carrière, passage à temps partiel fin de carrière, retraite progressive, plusieurs dispositifs existent. Vos élus CGT, précisent que cela ne répond pas aux questions de fond, telles que l’employabilité, la charge de travail, les conditions de travail, les TMS (Troubles musculo squelletiques), la transmission des connaissances, l’évolution numérique… Pour la CGT, l’allongement du temps de travail conséquent à la réforme des retraites doit entrainer obligatoirement une réflexion pérenne sur la problématique du vieillissement des salariés. La direction reconnait qu’un débat doit être rapidement ouvert.

Incidents lors de l’impression

Le 6 juin, 200000 exemplaires n’ont pas été livrés, une panne sur le matériel électrique générée par un prestataire en est la cause, idem pour le 7 juin toujours un problème électrique. Et qu’en est-il pour le journal non livré dans les Cotes-d’Armor le 7 juillet? Cette nuit-là, il y a eu un test de changement de papier.

Le règlement intérieur revu pour une harmonisation au niveau Groupe Sipa

Intégration de la procédure d’alerte professionnelle et du code de conduite anticorruption. Une information aux salariés est envisagée via un webinaire. Le formulaire pour déclencher l’alerte se trouvera à minima sur Rubics. Les élus CGT, rappellent que ce règlement intérieur doit normalement être remis aux stagiaires et à tout nouvel arrivant et qu’il doit être affiché dans tous nos établissements. Or, c’est loin d’être le cas aujourd’hui.

Le livret d’accueil Ouest-France

Seul un sommaire laconique est présenté! Les élus stipulent qu’il doit absolument évoquer la présence des syndicats présents dans l’entreprise. L’aspect social arrive sur les dernières marches du podium. La CGT demande que ce livret soit représenté dès sa finalisation.

Contrats été

177 stagiaires et CDD seront en poste cet été (juillet/août) tous secteurs confondus. 2 à l’industrie, 165 dans les rédactions, 10 pour les autres secteurs, 1 seul enfant du personnel pour les stagiaires. CDD: 20 à la rédaction dont 1 enfant personnel, 22 à l’industrie dont 10 enfants du personnel et 4 dans les autres secteurs dont 3 enfants du personnel. Aucun CDD à temps partiel. 1298 € brut par mois à la rédaction pour les CDD mais pour les stagiaires le taux horaire est à 4,05€ avec la condition de travailler 44 jours, sinon la rémunération est moindre. Les élus stipulent que la condition des 44 jours est quasiment irréalisable et par conséquent engendre une piètre rémunération.
Les besoins dans les services, selon la direction,sont estimés chaque année, entre RH et responsables des services. Les élus CGT, font remonter qu’à part à la rédaction, les autres secteurs ne doivent pas être tous informés au courant de cette possibilité.

En bref :

Rota 4 Chantepie :un prototype de marche pied a été validé et sera fabriqué en interne cet été.

Caméras au siège : les écrans avec les images peuvent être visionnées en direct par Bruno Tracou et le responsable de Sécuritas. Les enregistrements sont conservés un mois. A ce jour environ 20 caméras sont installées en majorité au niveau de la tour et aux entrées. Les élus CGT, demandent que le plan d’implantation nous soit remis.

Réforme des retraites : les 7 Salariés concernés et ayant quitté l’entreprise, ont échangé avec les services des ressources humaines.Un à deux salariés reviendraient travailler dans l’entreprise, d’autres feront appel au temps partiel et à la retraite progressive afin de lisser leur taux de rémunération.

Compte épargne temps CET : les décomptes de chacun sont envoyés en février et en octobre.

Intranet Ouest-France : arrêt en décembre 2023, transfert des données sur Rubics.

Médailles du travail : le traditionnel déjeuner offert par la direction aux récipiendaires reprendra cet automne pour les promotions 2O21 et 2022 en salle panoramique.

Commission rédaction

Le lendemain du CSE se tenait la commission rédaction. La veille nous commentions l’absentéisme dans l’entreprise. Quand nous alertons sur les tournes de week-end à l’édition dans les départements qui varie allègrement d’un site à l’autre, le RRH confirme qu’effectivement cette dernière varie « de 20 à 30 » !

La souffrance au travail a encore de beaux jours devant elle, vous affirment vos élus CGT.
Quelle vie personnelle a-t-on avec un tel delta? Une telle iniquité de traitement perdure et est renvoyée aux N+1.
Depuis 2012, il a été rappelé par la Rédaction en chef, via des notes intérieures, des modes d’emploi du«bon usage du Poga», des questions en CE, puis en CSE, que l’usage de travail est d’un week-end sur deux en repos, que les jours week-end doivent être compris entre 23 à 25 maxi!
Qui se soucie véritablement du bien être des salariés concernés par 30 ou 32 jours samedis ou dimanches loin de sa vie privée? Qui vérifient les plannings élaborés parfois en toute bonne foi, sans en connaître les règles précises? Qui se soucie de la charge de travail qui augment malgré tout chaque jour, sans et avec stagiaires à gérer? Qui rendra ses week-ends travaillés en trop?

La CGT ne cessera de rappeler que la gestion des plannings est un point ultrasensible dans les organisations de travail qui doit respecter des règles d’équité et d’équilibre entre la vie personnelle et professionnelle.

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