Réforme des retraites : Le bras d’honneur du 49.3 💪

Aveu de faiblesse d’un gouvernement aux abois et en déconfiture


Une provocation à la riposte du peuple, jeunesse comprise.


C’est la fracture de trop. Autant de coups encaissés soulèvent la révolte, signe d’une rupture générale et définitive entre la population et un pouvoir sourd et aveugle.


La jeunesse, massivement présente, tire les leçons de ce qu’elle voit de la vie de ses parents. Ils sont les témoins vivants de la dégradation des conditions de vie au travail : arrêts maladie à répétition, burnout, périodes de chômage et de misère financière sans fin.


Personne n’est dupe. Cette réforme est instrumentalisée. Un prétexte à financer tout autre chose que les retraites. Place à la capitalisation via les assurances privées, boucher les trous des déficits publics causés par les exonérations, aides et cadeaux fiscaux au bénéfice des grandes entreprises et de leurs actionnaires. Et gaver les avides et cupides banquiers, amis du président. Telles sont les méthodes du shérif de Nottingham.


La démocratie sociale et solidaire est piétinée. La paupérisation du peuple est violemment accélérée.


Les arrestations et interpellations de militants à leur domicile, dès 6 h, manu militari, se multiplient dans le silence. La répression frise la dictature.


Quant aux patrons, ils osent même demander au gouvernement de multiplier les forces de l’ordre dans la rue. Ceux, qui, pour 2023, se font offrir par l’État 84 milliards d’euros d’exonérations fiscales de cotisations sociales, dont 18,5 milliards pour les seules cotisations retraite. Cette réforme doit permettre 17 milliards d’économies par an. Tout est dit.


Quant à l’évasion fiscale, elle s’établit à près de 100 milliards d’euros par an, c’est 14 milliards « envolés ».


Alors, le gouvernement passe en force, au mépris du plus grand nombre. Or la réalité c’est :

  • 25 % des Français les plus pauvres sont déjà morts à l’âge de 62 ans.
  • 50 % des salariés âgés de 61 ans sont encore en activité.
  • 25 % sont sans emploi ni retraite et 30 % d’entre eux sont sous le seuil de pauvreté.
  • 25 % sont en retraite anticipée dans les plans cofinancés par l’Etat.
  • 2,9 millions de travailleurs sont dans des situations de pénibilité.
  • La retraite des femmes est inférieure de 40 % à celle des hommes et cette réforme accentue l’inégalité.
  • 64,6 ans, c’est l’espérance de vie moyenne en bonne santé en France.

La lutte continue contre l’austérité sociale d’une nation qui est forte de son histoire, de ses droits conquis. A la CGT,
nous continuerons de lutter, de revendiquer et de conquérir. Avec vous.