CSE du 29 juin (suite de la réunion du 17 juin) 📁

Deuxième acte, douze jours après

 

Les équipes sont fatiguées

C’est peu de le dire ! Le télétravail subi, la crise sanitaire, la cyberattaque, les nouveaux outils à assimiler, les réorganisations non annoncées en tant que telles, l’accélération sans fin sur le web, les élections, le Tour de France, c’est plus qu’il n’en faut pour avoir la tête dans le guidon et être à bout. Un climat social orageux qui entrave les multiples missions des élus et qui ne nous permet pas d’être entendus ! Notre parole est le reflet de la vôtre, salariés.
Après dix-huit mois de réunions paritaires laborieuses, la dégradation du lien social entre les représentants des salariés et la direction est affligeante, regrettable voire dangereuse.

 

Appel d’offres sur la mutuelle : la CGT a refusé une nouvelle fois de se retrouver face à un PowerPoint en direct. Il en va du respect du fonctionnement de l’instance du CSE qui doit avoir accès aux divers documents en amont, nous permettant d’être plus réactifs en séance écourtant ainsi le temps de réunion. Le sujet est donc reporté au mois prochain.

 

Boîte à outils Covid : nous apprenons que des autotests ont été livrées dans toutes les rédactions, un stock de masques FFP2 est prévu pour tous les journalistes localiers, (pour des évènements à haut risque) et le service industriel. A cela s’ajoute un « Kit Covid » à destination du sauveteur secouriste du travail, qui contient des gants, une sur blouse, des lunettes et la notice pour les utiliser. A charge pour vous, d’identifier votre sauveteur et le kit en question. La CGT relève une bonne intention mais constate hélas qu’elle ne va pas jusqu’au bout du processus d’application. Ce n’est pas sérieux.

 

Stagiaires été : il y a 182 stagiaires cet été. Ils seront réunis jeudi 1er juillet pour recevoir toutes les « clés » pour pouvoir travailler au mieux : information sur les risques routiers, le harcèlement moral et sexuel, le rappel des consignes sanitaires, leurs droits de profiter de la billetterie du CSE (Comité social et économique) entre autres. Quatre stagiaires été au service courrier et six aux expéditions à Chantepie. La direction annonce un bilan chiffré qui ne comptabilise pas les neuf que nous connaissons à la Chevrolière, à Nantes. La CGT demande à ce que tous les stagiaires été soient traités de la même manière avec des documents mis à jour.

 

Enquête sur les risques psychosociaux : Pour se mettre en conformité avec la loi, la direction n’a pas eu d’autre choix que de solliciter une aide extérieure, le cabinet d’expertise Pennec, chargé d’accompagner l’entreprise dans l’intégration des risques psychosociaux identifiés, dans le DUER (Document unique d’évaluation des risques), pour tous les postes répertoriés dans l’entreprise (421 à notre connaissance). Et par la suite, établir un Papripact (Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail), un document OBLIGATOIRE (comme le DUER), qui formalise pour l’année suivante, l’ensemble des mesures devant agir sur les risques professionnels identifiés.

A l’heure actuelle, seulement 150 salariés du secteur de la rédaction ont participé à un entretien collectif via Teams.
Quatre focus groupe sont prévus à la Direction logistique et distribution et à Direction commerciale et marketing ainsi qu’à la fabrication publicité. En revanche, gros loupé pour le secteur industriel avec un défaut de communication et une mauvaise prise en compte de l’importance du sujet. Et les horaires non compatibles pour les salariés travaillant de nuit.

La CGT considère que 150 volontaires et 400 questionnaires envoyés sur 1 778 salariés sont loin de représenter l’entreprise. Elle demande à ce qu’il puisse y avoir une cession de « rattrapage » notamment au secteur industriel.

 

Accueil dans les rédactions : depuis le 21 juin, les rédactions sont à nouveau ouvertes au public au moins quelques jours par semaine.

 

Commission employé : la date de réunion demandée depuis de nombreux mois par les délégués CGT est enfin connue, ce sera le 7 octobre. A la lecture de leur bulletin de salaire, tout employé doit pouvoir comprendre sa qualification et sa rémunération, dans le respect de la convention collective.

 

Barème et grilles de salaires : la direction a pris l’engagement, le 3 février 2020, dans l’article 2 du procès-verbal de la Négociation annuelle obligatoire (NAO) d’ouvrir une négociation sur le haut de la grille employés et le bas de la grille cadres. Un an plus tard, la direction dans l’article 2 du PV de la NAO, indique vouloir engager une négo uniquement sur le haut de la grille employée. Les élus CGT demandent le respect de l’engagement pris en 2020.

 

Qualité de vie au travail : un ordinateur dans une cafétéria, sans possibilité de s’isoler, un autre au milieu des expéditions à Chantepie. Telle est la qualité de vie au travail pour les ouvriers du secteur industriel. Pas question pour la CGT qu’il en soit ainsi et nous réitérons notre demande d’un local isolé, fermé et respectueux de la confidentialité afin de consulter ses mails professionnels.

 

Bulletin de salaire dématérialisé… ou pas : ceci représente une économie d’environ 12 000 € par an. La CGT déplore que cette économie, qui devait aussi permettre de donner des tâches plus gratifiantes aux équipes, n’est qu’une économie sans suite au niveau de la qualité de vie au travail des salariés concernés.

La directrice des ressources humaines, fait alors un focus appuyé sur le travail d’investigations nécessaire pour répondre aux questions des élus du CSE avec d’autant plus cinq expertises en cours. La CGT a précisé que la charge d’un mandat d’élu, s’ajoutant à son travail habituel, est loin d’être négligeable. Quant aux expertises qui se multiplient, elles sont révélatrices d’un manque de dialogue avec les élus. Pour la CGT, notre mandat est de représenter le personnel et nous continuerons de poser le nombre de questions nécessaires et de lancer autant d’expertises que de besoin.

 

Taux de remplacement des élus et délégués par service : encore une fois, une réponse théorique de la direction. Tant qu’il le faudra, la CGT reviendra sur ce point qui relève de la qualité de vie du collectif de travail des équipes de salariés dont les élus font partie intégrante. L’absence d’un élu pour honorer son mandat se doit d’être compensée.

 

Panneaux syndicaux : un état des lieux va enfin être communiqué en septembre aux élus. Les panneaux syndicaux qui ont disparu au siège depuis les travaux de sécurisation des sites en 2019 vont réapparaître en septembre. Une bonne nouvelle ! La CGT précise que sa demande concerne aussi tous nos sites extérieurs.

 

Entretien de retour sur site : il est question uniquement de reprendre contact entre salarié et encadrant qui pour certains ne se sont pas revus depuis très longtemps et de mesurer le pouls de chacun quant à son retour sur site suite à ces longs mois à domicile. Ces entretiens ne seront pas remontés plus haut sauf si des cas s’avèrent difficiles.

 

Et nos alternants dans tout ça : Il y a actuellement 88 jeunes collègues en alternance dans l’entreprise qu’ils soient dans le secteur commercial marketing, services généraux, rédaction ou sur le plateau de Chantepie. Nous attendons avec impatience un tableau détaillé de leur présence par service. La CGT reste vigilante sur les conditions de travail de ces jeunes en grande majorité. N’hésitez pas à nous joindre.

 

 

Ce mardi 29 juin vient clore le CSE débuté le 17 juin. Pour info, le prochain CSE se déroula jeudi 8 juillet.
Vos élus Ouest-médias.com CGT au CSE

 

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