CSE du 27 février 📁

➡️ PDF : Compte rendu du CSE du 27 février 2025

Deux déclarations pour un seul CSE, rien ne va plus !

Une nouvelle fois, l’entreprise ne respecte pas ses obligations légales d’évaluation de risques et de protection de ses salariés. Un signalement à l’inspection du travail a été fait concernant l’exposition de salariés à des taux de radon très importants. Suite à la première déclaration des élus, le président du directoire acquiesce le manquement de la part de l’entreprise et en assume les responsabilités. Il affirme « tout doit être fait pour les salariés, nous devons comprendre ce qui s’est passé, revoir nos procédures, apporter des réponses et en tirer les conséquences ». Les élus précisent qu’une étude au regard de taux bien supérieurs à la normale : 1000 Becquerels/M3, dans plusieurs de nos rédactions, devait être réalisée mais aurait été refusée. Le directoire s’engage à ce que les études nécessaires soient diligentées le plus rapidement possible. Les élus demandent à la direction de recontacter les anciens salariés des sites concernés. D’ailleurs, pourquoi les sites de catégorie 3, n’ont pas eu connaissance des résultats alors que la législation l’impose par un affichage ? La norme Radon est : en dessous de 300 Becquerels/M3 avec une marge d’erreur. Mais si le résultat est juste en dessous, le risque pour le salarié reste sous-jacent !

Et de deux ! La deuxième déclaration des élus demande le retrait du cabinet Sémaphores, chargé de l’étude sur la charge et les organisations de travail. Un discours jalonné d’a priori, un recueil de données non objectif, le non-respect des données personnelles, l’utilisation de logiciels non conforme à la charte de l’entreprise, un outil d’évaluation non partagé, des questions qui n’évaluent pas la charge de travail et qui n’ont rien à voir avec le sujet…. La direction répond qu’elle aura un entretien avec celui-ci et en tirera toutes les conséquences.

Une nouvelle augmentation du journal pour juillet de 5 centimes. Cela en fera deux cette année ! Et pour la première fois l’augmentation du prix des offres numériques mais pas trop, vis-à-vis de la concurrence. Les élus CGT demandent une comptabilité analytique sur le coût réel du numérique et du papier. Une nouvelle fois, le budget est élaboré de telle sorte qu’il ne reste rien à redistribuer aux salariés.

Les entrées et sorties du personnel pour 2025. Trente-cinq départs à la retraite en prévision à date. Comme annoncé seul un départ sur deux est remplacé, encore faudrait-il qu’il le soit par des CDI, pour avoir confiance en l’avenir. 21 salariés à la rédaction (toutes catégories), quatre à l’industrie, un à la DRH et 9 dans les autres secteurs (DCI, DCM, DLD, SIRH). Trente-neuf embauches en CDI pour 2025 : un cadre chargé du pôle UX (utilisateur client). À la rédaction, une nouvelle commission d’embauche prévoit 15 journalistes supplémentaires (équivalents temps complet) à horizon septembre 2025. Aux services informatiques : six nouveaux salariés sont déjà arrivés en 2024 : un technicien support gestions du parc, deux datas scientist, un lead développeur, un développeur, un administrateur systèmes, un au réseau télécom. Pour 2025, la DSI programme à nouveau, cinq embauches, dont une création de poste d’ingénieur d’études SI de Gestion, deux ops support digital et tech Lead recherche appliquée et deux internalisations de prestation tech lead Infoconnect et d’un chef de projet data/BI. Pas de doute, les embauches sont bien ciblées en lien avec la stratégie digitale. Et ce, au risque de la disparition de certains métiers à l’avenir.

Du respect du statut des emplois et CDD. La DRH précise que « le statut employé, ouvrier, cadre se définit en fonction du niveau des responsabilités du poste, et si le CDD remplace partiellement les missions, elles peuvent être faites par un employé. » La CGT défend que le statut des personnels du service soit respecté et identique lorsque les CDD remplissent les mêmes missions que les CDI.

Mécénat de compétence, l’écueil de taille. Le remplacement n’est pas automatique, il est décidé entre la RH et le manager. C’est bien le principal écueil de ce projet. Quel chef de service laisserait partir un salarié de son équipe sans qu’il soit remplacé ? Encore d’ailleurs faudrait-il qu’il soit informer pour donner son avis ! Car la RH ne prévient l’encadrant uniquement lorsque le projet du salarié est finalisé et accepté par la DRH. Un comble ! Les élus CGT demandent que l’encadrant N+1 du salarié soit informé dès la demande du salarié.

Intelligence Artificielle : rien d’officiel ! Cinq déploiements sont en cours : tag dans swing ; agenda des messes de Noël et de Pâques ; objet des newsletters ; le classement des sports automatisé ; sémantique des jeux. Trois autres tests sont en cours : bulletin météo, shopping, simplification des messes. Six autres doivent être affinés avant de repasser devant le comité d’évaluation. La CGT revendique un accord paritaire avant tout déploiement.

 

➡️ PDF : Compte rendu du CSE du 27 février 2025

Vos délégués et mandatés CGT, cadres, employés, ouvriers et journalistes.
Continuez à nous contacter !
Mail : ouestmedias-com-cgt@ouest-france.fr
Suivez-nous également sur notre page Facebook, Ouestmédias-com CGT