CSE du 19 juin 📁

➡️ PDF : CSE du 19 juin 2025

En période de turbulences,

la direction prend le cap du risque

La situation économique et financière de Ouest-France, s’imbrique avec celle du groupe : Ouest-France étant le grand frère garant et prêteur. Si la performance économique est là, elle n’est pas à la hauteur des besoins grandissants d’investissements. Les remboursements des emprunts à la hausse, les prêts à diverses entités non remboursés voire dépréciés (à perte) et les prêts pour la télé, qui nécessiteront chaque année des sommes importantes, pèsent lourd. Pour Fabrice Bazard « NOVO19 est à considérer comme un actif avec une valeur de plusieurs dizaines de millions d’euros ». Si cela est censé nous rassurer, dans l’alternative d’un échec, nous ne pourrions revendre ce canal qu’au bout de 5 ans. « Il pourrait y avoir des choix à faire, on cède la télé ou on cède autre chose ». Quoi ?

La phrase du jour : « La réponse au risque, c’est de ne rien faire… notre modèle doit être complété par autres choses : l’image. »

L’alerte de la CGT : faire des économies au détriment des salariés par le non-remplacement de plus en plus fréquent tout en demandant toujours plus aux équipes met en danger leur santé psychique. À moins de travailleurs, il est impossible de faire plus.

Pôle Ressources print et digital (constitué de graphistes dans les domaines de la fabrication de la publicité, des petites annonces, de la vidéo, la promotion/communication, du marketing, au studio éditorial), le projet n’est pas figé. D’ailleurs aucun calendrier n’est arrêté. Pour la CGT, c’est une réorganisation puisqu’il est question de la fermeture de ce service. L’information complète sera évoquée le mois prochain, en plein début d’été ! Les salariés partent en congés soucieux pour leur avenir. Pourquoi une telle accélération ? Quant à leur statut d’ouvrier du livre, c’est un historique de carrière et de compétences accumulées. La direction précise d’ailleurs que certains salariés travaillent déjà en tant que « détachés », que ce soit en interne ou dans le Groupe, il n’y a pas de raison que cela cesse. Si la présentation en juillet n’est pas assez détaillée et sans garanties pour les salariés, la CGT engagera un autre processus.

Omniflow : Le déploiement est prévu mi-octobre avec pour but d’aligner les process, de rationaliser les coûts et les usages. Selon la direction, c’est un prérequis pour la fabrication de la nouvelle maquette. Cette gare de triage est développée en interne pour avoir la capacité de diffuser des éléments numériques telles que les vidéos et les podcasts. S’il y a eu une esquisse d’étude des impacts, elle reste uniquement d’un point de vue technique. La CSSCT devra être consultée. Les changements auront un impact, dès les SR journalistes jusqu’à l’industrie sans oublier le Services Informatiques de Production. Cela nécessite formations et montées en compétences.

« Bon week-end », le supplément du samedi, en test dans le Morbihan, n’a pas déclenché d’achats supplémentaires en kiosque. Pour les abonnés il était gratuit en juin. Mais certains abonnés demandent déjà l’annulation de ce supplément qu’ils ne souhaitent pas recevoir pour 0,35 centimes supplémentaires. Pour la CGT le prix paraît élevé. Sa fabrication et son taux de retour sur investissement seraient-ils aussi forts ? Et pourquoi un papier au grammage supérieur à celui du quotidien ? Aucun ajustement n’est envisagé, ni sur le prix, ni sur le contenu, ni sur la maquette.

Cadres à la rédaction : des équipes mixtes sont composées de cadres et de journalistes, notamment au service réseaux sociaux (5 cadres pour 4 journalistes) et au service vidéo (3 cadres pour 9 journalistes). La direction justifie ces divers statuts par des missions différentes. La CGT, rappelle que selon l’observatoire des métiers de la presse qui fait référence, une grande majorité de métiers sous le statut Cadre à Ouest-France relève pourtant bien de celui de journaliste. Quand le journal se mettra-t-il en conformité pour respecter et reconnaître les métiers à leurs justes titres ?

Une psychologue du travail est présente tous les jeudis au siège. Les salariés de la Mayenne, DCM et DLC de l’extérieur ainsi que ceux du Pré Botté, peuvent y avoir accès mais seulement sur l’avis du Docteur Marette et/ou de l’assistante sociale. Pour les salariés des autres départements, c’est une démarche personnelle et non adressée par le médecin du travail, auprès du service RMA qui donne un accès téléphonique à des psychologues (précisez bien que vous avez besoin d’un spécialiste du travail). Encore faut-il que le salarié en ait la capacité ! Le traitement est loin d’être le même pour une très grande partie des salariés de l’entreprise.

Formation obligatoire « harcèlement et agissements sexistes » pour tous les salariés : a minima 25 min en e-learning entre le 23 juin et 31 août. Au secteur industriel, il y aura des PC consultables sur le temps de travail. Rappelons que l’été n’est pas la période la plus propice à des moments de formation, c’est loin d’être une période tranquille, au contraire les équipes accueillent et accompagnent les stagiaires et CDD !

Rupture de contrat de travail : la procédure en cas de rupture conventionnelle ou démission est d’envoyer une lettre recommandée au RRH ou la lui remettre en main propre. Dans les critères avancés pour accorder une rupture conventionnelle ou non, l’ancienneté joue un rôle important, et si le remplacement est obligatoire ou pas. L’arbitrage final est fait uniquement par le DRH et lui seul.

Déménagement : les élus alertent sur les aléas en cas de déménagement d’une rédaction, avec un délai de prévenance pour les salariés, une méthodologie concernant les archives, les cartons, les cas de salariés en congés et ou en maladie.

 

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